Quand Bernard Spindler prend la tête du Monaco Press Club tout juste fondé, c’est une des voix mythiques de Radio Monte-Carlo qui résonne encore dans nos oreilles. On est pourtant en 2006, et cet âge d’or vit déjà depuis plusieurs années de profonds bouleversements : journaux gratuits, multiplication des médias sur internet, réseaux sociaux,… Président du Club de la Presse de Monaco jusqu’en 2012, feu notre ami Bernard incarnait le meilleur du métier de journaliste. On aimait sa gouaille unique, son humour souvent caustique, son demi-siècle d’expérience, son intelligence aiguisée, ses impensables facéties. Il était notre monument.
Aujourd’hui, le paysage médiatique est toujours plus protéiforme. Jusqu’aux frontières de nos métiers parfois si tenues qu’elles semblent disparaître. Certains y voit l’écume d’une marmite bouillonnante de tout ce qui se digère et ne se digère pas.
Il n’y a pourtant rien d’étonnant à ce qu’un monde, par nature de plus en plus complexe, génère des informations et des opinions de plus en plus nombreuses. C’est même une richesse infinie dans laquelle tous, journalistes, professionnels de la communication, Youtubeurs et autres Instagrameurs ont leur place ; dès lors qu’ils sont à leur juste place.
Avec notre Club de la Presse - rassembleurs de curieux, dans ce petit pays à l’immense pouvoir d’attraction, nous voulons encourager les rencontres, découvrir des talents, creuser les idées, oser l’audace.
Joëlle Deviras
Présidente du Monaco Press Club
Reporter pour le Groupe Nice-Matin